La voiture autonome de catégorie 4 en test sur route ouverte, est désormais une réalité (Photo Valeo)
Admirer la tour Eiffel en conduisant dans les rues de Paris, sans avoir à regarder la route. Impossible ? Pas pour Valeo. En exclusivité, l’équipementier automobile français nous a fait monter à bord de l’une de ses voitures autonomes pour une (petite) traversée de Paris », rapporte Erwan Benezet, journaliste Le Parisien - Aujourd’hui en France. Pour l’équipementier il s’agissait bien d’une première, puisque aucun constructeur ne s’y était risqué, compte tenu des conditions particulières de circulation dans Paris. Et pourtant.
C’est dans un superbe Range Rover blanc aux couleurs de Valeo, équipé de 5 caméras, 8 scanners et 12 capteurs à ultrasons que l’équipe du Parisien a effectué une traversée de Paris peu ordinaire. Avec quelques appréhension tout de même.
« Une voiture autonome peut arriver à trouver son chemin dans un tel trafic ? », questionnent les passagers, quelques peu inquiet de savoir que cette voiture, avec tout de même un volant et un chauffeur, au cas où, allait tenter de se frayer un chemin dans ce flot de véhicules pas très disciplinés.
« Aucun risque », rassure Guillaume Devauchelle, vice-président en charge de l’innovation et du développement scientifique du groupe Valeo. « Notre ingénieur est à bord avec nous, prêt à reprendre les commandes au moindre problème ».
Pour cet essai il s’agissait de la catégorie 4, celle des voitures à forte automatisation, sur les 5 que compte la voiture dite « autonome ». La dernière catégorie avant celle des véhicules sans volant et sans conducteur à bord. La voiture des films de science-fiction à portée de main.
Pour l’heure grâce aux multiples capteurs et caméras dont est bardé le véhicule, auxquels s’ajoutent 8 scanners Lidar capable d’analyser la situation à laquelle le véhicule est confronté, cette voiture expérimentale permet de décharger le conducteur de la complexité de la circulation en milieu urbain. Passer des berges de la Seine bondées, aux ruelles étroites du Marais, la place de la Bastille, ou encore les slaloms auxquels se livrent habituellement les parisiens sur le boulevard Magenta, « de quoi donner la migraine au cerveau informatique de la voiture », souligne le journaliste essayeur.
« En concentrant toutes les difficultés dans très peu de place, la ville représente effectivement la grande inconnue de la voiture autonome », confirme Jacques Aschenbroich, le PDG de Valeo. Une grande difficulté due à la proximité des autres véhicules, pilotées par des conducteurs peu enclins à s’en laisser compter. Il faudra donc batailler dur pour se frayer un chemin, l’intelligence artificielle devant réagir aussi rapidement, voire plus qu’un conducteur habituel.
À peine insérée la circulation, plutôt dense, la voiture doit gérer les comportements des conducteurs voisins, à l’exemple de ce taxi qui après avoir mis son clignotant à droite, vire soudainement à gauche. L’obligation de ce dernier de se frayer un chemin au milieu des autres voitures, les vélos et des scooters qui débarquent sans crier gare, auraient pu mettre à mal l’intelligence de la voiture autonome. Et non. « La voiture freine en douceur, installant même une généreuse distance de sécurité », rapportent les passagers. « Notre chauffeur informatique reste d’un calme olympien, sans coup de klaxon ni injure. Un flegme qui finit pas nous mettre en confiance ».
Un écran d’ordinateur installé sur le tableau de bord permet de comprendre comment le véhicule préparé par l’équipementier, appréhende son environnement. Des lignes symbolisent les bâtiments voisins et des cubes représentent les véhicules proches, l’ordinateur de bord est capable de reconnaître l’avant et l’arrière de chaque véhicule et surtout d’analyser instantanément leur vitesse et leur trajectoire. « Avec toutes ses informations, l’ordinateur calcule avec une précision redoutable chacune de leurs positions dans le temps », ajoute Guillaume Devauchelle. En fait, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, la voiture fait d’elle-même tout ce que tout bon conducteur doit faire : anticiper .
Tout au long du trajet, les passagers constateront que la voiture sait déjouer les pièges de la chaussée et même l’absence de marquage au sol, sur lequel les caméras qui équipent les véhicules actuellement commercialisés, ont l’habitude de se repérer. La voiture de Valéo ne les utilise même pas, elle maintient le cap fixé par le navigateur, se jouant des autres véhicules avec une dextérité déconcertante et sans jamais se laisser distraire par le spectacle de la rue. Elle sait même s’arrêter quand un jogger traverse la rue sans prévenir. Après un passage rue de Grenelle et le pont du Garigliano où les voitures se croisent à vive allure, où le moindre écart pourrait être fatal, les passagers arrivent aux termes de leur parcours, époustouflés mais ravis d’avoir participé à cette première qui démontre que la technologie avance à grands pas.
Ce n’est pas la première fois que la rédaction du Parisien - Aujourd’hui en France, participe à ce genre d’expérience. En septembre 2016 elle avait testé une première voiture autonome, déjà équipée par Valeo, sur le périphérique parisien. Elle avait même offert cette opportunité à trois de ses lecteurs, en juin 2017 sur voie rapide N 118 - A86, à bord d’une Citroën C4 Picasso.
C’est dans un superbe Range Rover blanc aux couleurs de Valeo, équipé de 5 caméras, 8 scanners et 12 capteurs à ultrasons que l’équipe du Parisien a effectué une traversée de Paris peu ordinaire. Avec quelques appréhension tout de même.
« Une voiture autonome peut arriver à trouver son chemin dans un tel trafic ? », questionnent les passagers, quelques peu inquiet de savoir que cette voiture, avec tout de même un volant et un chauffeur, au cas où, allait tenter de se frayer un chemin dans ce flot de véhicules pas très disciplinés.
« Aucun risque », rassure Guillaume Devauchelle, vice-président en charge de l’innovation et du développement scientifique du groupe Valeo. « Notre ingénieur est à bord avec nous, prêt à reprendre les commandes au moindre problème ».
Pour cet essai il s’agissait de la catégorie 4, celle des voitures à forte automatisation, sur les 5 que compte la voiture dite « autonome ». La dernière catégorie avant celle des véhicules sans volant et sans conducteur à bord. La voiture des films de science-fiction à portée de main.
Pour l’heure grâce aux multiples capteurs et caméras dont est bardé le véhicule, auxquels s’ajoutent 8 scanners Lidar capable d’analyser la situation à laquelle le véhicule est confronté, cette voiture expérimentale permet de décharger le conducteur de la complexité de la circulation en milieu urbain. Passer des berges de la Seine bondées, aux ruelles étroites du Marais, la place de la Bastille, ou encore les slaloms auxquels se livrent habituellement les parisiens sur le boulevard Magenta, « de quoi donner la migraine au cerveau informatique de la voiture », souligne le journaliste essayeur.
« En concentrant toutes les difficultés dans très peu de place, la ville représente effectivement la grande inconnue de la voiture autonome », confirme Jacques Aschenbroich, le PDG de Valeo. Une grande difficulté due à la proximité des autres véhicules, pilotées par des conducteurs peu enclins à s’en laisser compter. Il faudra donc batailler dur pour se frayer un chemin, l’intelligence artificielle devant réagir aussi rapidement, voire plus qu’un conducteur habituel.
« Avec toutes ses informations, l’ordinateur calcule avec une précision redoutable chacune de leurs positions dans le temps »
Un écran d’ordinateur installé sur le tableau de bord permet de comprendre comment le véhicule préparé par l’équipementier, appréhende son environnement. Des lignes symbolisent les bâtiments voisins et des cubes représentent les véhicules proches, l’ordinateur de bord est capable de reconnaître l’avant et l’arrière de chaque véhicule et surtout d’analyser instantanément leur vitesse et leur trajectoire. « Avec toutes ses informations, l’ordinateur calcule avec une précision redoutable chacune de leurs positions dans le temps », ajoute Guillaume Devauchelle. En fait, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, la voiture fait d’elle-même tout ce que tout bon conducteur doit faire : anticiper .
Tout au long du trajet, les passagers constateront que la voiture sait déjouer les pièges de la chaussée et même l’absence de marquage au sol, sur lequel les caméras qui équipent les véhicules actuellement commercialisés, ont l’habitude de se repérer. La voiture de Valéo ne les utilise même pas, elle maintient le cap fixé par le navigateur, se jouant des autres véhicules avec une dextérité déconcertante et sans jamais se laisser distraire par le spectacle de la rue. Elle sait même s’arrêter quand un jogger traverse la rue sans prévenir. Après un passage rue de Grenelle et le pont du Garigliano où les voitures se croisent à vive allure, où le moindre écart pourrait être fatal, les passagers arrivent aux termes de leur parcours, époustouflés mais ravis d’avoir participé à cette première qui démontre que la technologie avance à grands pas.
Ce n’est pas la première fois que la rédaction du Parisien - Aujourd’hui en France, participe à ce genre d’expérience. En septembre 2016 elle avait testé une première voiture autonome, déjà équipée par Valeo, sur le périphérique parisien. Elle avait même offert cette opportunité à trois de ses lecteurs, en juin 2017 sur voie rapide N 118 - A86, à bord d’une Citroën C4 Picasso.